Documenti STAFFORDSHIRE TERRIER AMERICAIN 20 résultats

Résumé : La diagnose morphologique permet de catégoriser un chien dans l'une des deux catégories de chiens dit dangereux. Des tableaux de pointages qui se basent sur les caractéristiques des quatre races de références (tosa, american Staffordshire terrier, rottweiler et Staffordshire terrier) permettent de catégoriser ou non un chien semblable à l'une de ces races. Le cas particulier de l'american bully est également abordé. Les tableaux de pointages pour les chiens semblables au rottweiler et à l'american Staffordshire terrier complètent cet article.

Résumé : Portrait de Ice-Crime, chien amstaff star des réseaux sociaux sous le pseudo @Icecrime_theamstaff. Abandonné dans un jardin, Ice-Crime est sauvé et recueilli par Paco, déjà propriétaire de deux autres amstaffs rescapés. Sensibles aux préjugés dont souffre cette race, assimilée à des chiens dangereux, Paco et sa compagne Floriane tentent, via les réseaux sociaux de faire évoluer le regard des gens sur ces chiens ainsi que la législation sur les chiens catégorisés.

Résumé : La catégorisation des chiens dits dangereux a été mise en place par la loi du 6 janvier 1999. Cet article rappelle quelles sont, selon cette loi, les caractéristiques des pitbulls et pointe plusieurs incohérences liées à cette description. Il s'agit d'un côté des caractéristiques retenues pour la diagnose de race et de l'autre de la classification de ces chiens en elle-même ; les american Staffordshire terriers appartenant au Groupe 3 dela FCI.

Résumé : Présentation de l'american Staffordshire terrier. Sixième race en matière d'inscription au LOF en 2020, l'amstaff a su se faire une place en dépit de l'image péjorative qu'il a longtemps portée et de son statut de chien catégorisé par la loi sur les chiens dangereux de 1999. Retour sur l'histoire de cette race, son tempérament, son standard, les perspectives ouvertes concernant la loi sur les chiens dangereux de 1999, le club de race officiel, les activités à pratiquer avec lui et sa santé.

Résumé : L'amstaff et le staffie sont deux races de chiens attachants et très dynamiques qui ont besoin de beaucoup d'activité pour dépenser toute l'énergie qu'ils ont à revendre. Tour d'horizon des différentes disciplines dans lesquelles amstaff et staffie peuvent s'épanouir et même s'illustrer en compétition, et notamment le Fly ball, le Dog dancing et les disciplines de sauvetage qui conviennent aux deux races. Cet article évoque également le Weight pulling pour l'amstaff, activité controversée et non reconnue par la SCC, et le broussaillage et quelques autres activités ouvertes au staffie (A-Frame, Drag Pulling, Long Jump, Lure race, High Jump, Trackmill...).

Résumé : L'ataxie cérébelleuse héréditaire est une encéphalopathie d'origine génétique, due à une forme de dégénérescence du cervelet appelée céroïde-lipofuscinose neuronale. Elle touche les chiens adultes de race Staffordshire terrier américain et probablement aussi de certaines races apparentées. Sa transmission est de type autosomique récessif. Aucun traitement n'est disponible à l'heure actuelle, mais un test génétique permet maintenant de rechercher la mutation responsable. Ce travail de thèse s'attache à développer un outil d'information pour les propriétaires, éleveurs et vétérinaires qui peuvent être confrontés à cette maladie. A travers des pages web intégrées au site du laboratoire de neurobiologie de l'ENVA, il permet un accès facile aux principales connaissances actuelles sur la maladie et sur son test génétique. Ce manuscrit permet de faire un rappel bibliographique sur lequel s'appuient les données du site, et d'expliquer brièvement la construction des pages web et leur structure.

Résumé : Le chien, Canis familiaris, est présent dans plus d'un foyer français sur trois. Premier animal à avoir été domestiqué, nous pensons bien le connaître. Pourtant, le chien est responsable de plusieurs milliers de morsures par an sur notre territoire, aux conséquences physiques et psychologiques parfois terribles chez les victimes et notamment chez les enfants. Depuis 1999, le gouvernement a mis en place de nouvelles lois visant à lutter contre ce problème de santé publique. Ces lois visent particulièrement certaines races et certains types de chiens (Pitbull, Rottweiler, ...) et classent ceux-ci en deux catégories : chiens d'attaque et chiens de garde et de défense. Les résultats obtenus plus de dix ans après la mise en place de ces mesures sont inapparents. Le but de cette thèse est donc de comprendre pourquoi ces lois ne se sont pas révélées efficaces et de proposer des solutions adaptées au problème des morsures canines. Cette étude nous poussera à nous attaquer à un problème bien plus vaste : la méconnaissance du comportement de celui que nous considérons pourtant comme notre plus fidèle compagnon : le Chien.

Résumé : Depuis 1999, le gouvernement, en France, a mis en place une réglementation visant à lutter contre le problème des chiens dangereux et des morsures canines. Ces lois visent particulièrement certaines races et types de chiens (American staffordshire terrier, Rottweiler,...) et classent ceux-ci en deux catégories : chiens d'attaque (1ère catégorie) et chiens de garde et de défense (2ème catégorie). Pour compléter le dispositif basé sur la déclaration de possession de ces chiens, une évaluation comportementale a été instaurée pour les chiens mordeurs dans un premier temps, puis étendue aux chiens catégorisés. Le but de cette thèse est de voir les résultats de ces évaluations comportementales, et de savoir si elles sont utiles. Pour cela, des données ont été recueillies auprès de 70 praticiens vétérinaires évaluateurs en Île-de-France, sur 3 369 évaluations, aussi bien pour des chiens mordeurs que catégorisés. Ces données ont été analysées pour mettre en évidence d'éventuelles relations entre le niveau de risque et le type racial, l'inscription à un livre généalogique, le sexe, l'âge, et le motif d'évaluation.

Résumé : Le comportement du chien suscite ces dernières années un engouement non négligeable, mais peu de réels travaux scientifiques ont été menés. L'augmentation récente du nombre de consultations en cabinet vétérinaire pour des troubles comportementaux chez le chien est une preuve de cet engouement à l'échelle de notre profession. On admet une influence de l'environnement et une influence génétique sans pour autant en avoir déterminé scientifiquement les proportions relatives et le déterminisme. Ce travail cherche à déterminer si la sélection artificielle exercée sur les races canines depuis la domestication du chien a conduit à un profil comportemental propre aux Terriers. L'étude de Scott et Fuller, réalisée en 1965, montre que les Terriers présentent des particularités essentiellement liées au comportement agonistique : lors d'interactions sociales, ils adoptent souvent des attitudes de dominance et font fréquemment preuve d'agressivité. Ce sont également des chiens qu'on pourrait qualifier de très actifs, peu craintifs et pour lesquels l'apprentissage est délicat. Ces traits comportementaux caractéristiques des Terriers sont la conséquence de la sélection artificielle, mais ils peuvent aujourd'hui poser problème pour les propriétaires de Terriers citadins. Ainsi, les comportements indésirables ou pathologiques ont été l'objet d'études menées dans différents pays et il en ressort que l'agressivité est très fréquemment citée pour les Terriers, mais elle est à replacer dans le cadre de la sélection historique de ces races de chiens pour la chasse aux animaux dits nuisibles. Les autres troubles comportementaux mis en évidence, plus pathologiques qu'indésirables cette fois, sont les troubles obsessionnels compulsifs, les dysthymies et le syndrome dissociatif.

Résumé : Le cervelet est l'élément du système nerveux central impliqué dans la coordination des mouvements et de l'équilibre. Toute lésion du cervelet se manifeste par un ensemble de symptômes appelé syndrome cérébelleux. Les dégénérescences cérébelleuses existent chez de nombreuses races de chiens. Selon les races, elles sont néonatales, postnatales ou ne touchent que l'adulte. Les dégénérescences cérébelleuses sont aussi présentes chez l'Homme et sont pour la plupart héréditaires à transmission autosomique dominante. Les 43 chiens de notre étude sont des Staffordshire terriers américains souffrant de dégénérescence cérébelleuse. Des examens cliniques et neurologiques , des examens d'imagerie de l'encéphale (imagerie par résonance magnétique ou scanner), des analyses du liquide cérébro-spinal et des autopsies ont été réalisés. L'âge moyen d'apparition est de 3,7 ans (avec des extrêmes à un an et six ans et demi). Les signes cliniques les plus constants sont une ataxie hypermétrique et un nystagmus vertical provoqué par l'hyperextension du cou. D'autres signes peuvent apparaître comme une astasie (58 % des cas), un port de tête penché (35%), une perte progressive du clignement à la menace (21%) et des tremblements intentionnels (9%). La maladie est chronique et s'aggrave avec le temps. Une étude des pedigree des chiens malades a permis d'établir que cette maladie est héréditaire et à transmission autosomique récessive. Etant donné l'expression clinique tardive et son mode de transmission, cette maladie est largement répandue et requière d'urgence un test génétique pour éviter la disparition de cette race.

Résumé : "En sélectionnant de manière intensive les reproducteurs pour chaque race de chien, l'homme a entraîné la sélection et la transmission de maladies génétiques ainsi que le développement de maladies à prédisposition raciale. De nouvelles maladies héréditaires sont découvertes très régulièrement grâce aux recherches scientifiques. Les éleveurs souhaitant diminuer la prévalence de ces maladies génétiques utilisent de plus en plus les tests génétiques. Les tests génétiques permettent d'orienter la reproduction. Par ailleurs, les propriétaires de chien souhaitent s'interroger aussi sur ces maladies. Ainsi, au quotidien le vétérinaire doit savoir répondre aux questions sur les maladies génétiques ou à prédisposition raciale que ce soit de la part des éleveurs ou des propriétaires. Afin de faciliter l'accès à l'information pour le vétérinaire mais aussi pour les propriétaires et les éleveurs la création d'un site Internet nous a paru le plus adapté. Cette thèse traite uniquement des maladies ophtalmologique et cancérologique. Les autres groupes de maladies sont en cours d'étude par d'autres étudiantes, afin que le site Internet soit un outil le plus complet et le plus pratique possible pour ses futurs utilisateurs."

Résumé : "Cette thèse présente, dans une première partie, une étude bibliographique sur les terriers de type bull et l'american bully, indique leur classification par la Fédération Cynologique Internationale, dégage leur origine historique commune et met en évidence leurs particularités et différences en terme de sélection. Puis, elle expose des éléments généraux de physiologie et maitrise de la reproduction canine et des données bibliographiques sur leur reproduction en s'appuyant sur un ensemble d'informations fournies par la Société Centrale Canine, pour les années 2010 à 2016 ainsi que sur des éléments de la littérature scientifique. Cette partie montre que l'effectif de ces chiens est en croissance entre 2010 et 2016. Dans une seconde partie, basée sur un travail d'analyse personnelle rétrospective auprès du Centre d'Étude en Reproduction Canine d'Alfort (CERCA) et du service de reproduction du Centre Hospitalier Universitaire d'Alfort (CHUVA) entre 2010 et 2016, les résultats de l'étude de l'évolution de la fréquentation de l'ensemble de cette unité, les motifs de consultations, les types d'insémination artificielle réalisés et les principales pathologies de l'appareil reproducteur rencontrées sont exposés, pour l'ensemble des races étudiées puis détaillés pour chaque race. Cette partie permet d'objectiver les principales causes de présentation de ces chiens, de dégager des tendances sur la période étudiée et de révéler des problèmes liés à la reproduction d'une ou plusieurs de ces races. Le nombre de ces chiens présentés au CERCA et en consultation de reproduction a doublé sur la période étudiée. En particulier, le nombre d'inséminations artificielles en semence fraîche réalisées a été multiplié par 4 entre 2010 et 2016. Les motifs d'insémination artificielle sont majoritairement l'agressivité des femelles lors de l'accouplement et la présence de pathologies de l'appareil reproducteur (hyperplasie vaginale, bride vaginale), l'incidence variant selon les races. L'interprétation des résultats montre une augmentation inquiétante du recours à l'insémination artificielle chez les terriers de type bull et l'american bully pour des problèmes comportementaux et des pathologies gynécologiques. Ces résultats révèlent un problème d'éthique dans l'utilisation de la reproduction assistée, utilisée en désaccord avec le règlement d'élevage de la Fédération Cynologique Internationale, car ces chiens ont des difficultés à se reproduire sans intervention de l'homme. Elle ne favorise pas une sélection basée sur la bonne santé et tend à dégrader le patrimoine génétique de ces races. Il semble important d'informer les clubs canins concernés et d'interpeller les vétérinaires sur la dérive liée à la reproduction assistée chez les terriers de type bull et l'american bully."

Résumé :

"L'abandon des chiens et chats en France est une problématique au centre des travaux des préoccupations de l'Observatoire de la protection des carnivores domestiques (OCAD) créé en 2021. Dans le cadre de ses missions, l'OCAD a fait ressortir la prévalence de certaines races de chiens en refuge. 

 

Ce travail propose de faire l'état des profils de chiens abandonnés en France d'après les données bibliographiques récentes et de comprendre ce qui amène les propriétaires à l'abandon de leur animal. À partir de ce bilan, nous avons passé en revue plusieurs races dont le profil semble ressortir : les bergers belges, le berger allemand, les molossoïdes avec le rottweiler et le dogue argentin et enfin l'american Staffordshire terrier et le Staffordshire bull terrier. En comprenant comment la sélection génétique exercée par l'Homme sur certaines races de chien est à l'origine de traits comportementaux héréditaires, il est évident que les races que nous avons choisi d'étudier sont, pour la plupart, des races que l'on peut qualifier comme étant “à besoins spécifiques”. En cela, on entend que les propriétaires de ces chiens doivent être davantage précautionneux dans leur éducation et la réponse à leurs besoins. 

 

À partir de ce constat, nous avons cherché à saisir l'impact de l'environnement spatial et social du chien sur son bien-être et, dans le cas échéant, la réponse comportementale du chien à un état de mal-être chronique ou un stress aigu. On remarque alors que de nombreux comportements anormaux, mentionnés dans les motifs d'abandon, correspondent à des signes de stress chronique chez le chien. Si on ne peut pas évaluer ce stress chez le propriétaire, on note cependant que, de l'abandon, jusqu'à la vie en refuge à plus ou moins long terme, les facteurs de stress sont nombreux pour le chien. Ainsi, des animaux n'ayant initialement aucun trouble comportemental pourront en développer après leur abandon, quant à ceux qui sont abandonnés pour des raisons comportementales, on pourra noter une aggravation des troubles, voire l'émergence de nouveaux comportements anormaux, plus graves, parfois irréversibles. L'adoption de ces chiens va donc être plus compliquée, les échecs d'adoption seront plus fréquents et le séjour en refuge plus long. Si à cela s'ajoute la catégorisation de certains chiens et les règlementations strictes qui en découlent, les freins à la sortie des refuges pour ces animaux sont nombreux."