Documenti Bodin, Guy 12 résultats

Commento : La société traditionnelle chinoise est une société rurale basée sur la prédominance de la famille patriarcale et le respect des ancêtres. Les chinois ont attribué à l'animal, témoin de la nature et du rythme des saisons, la responsabilité des actes qu'ils ne pouvaient expliquer. Le bestiaire chinois fait cohabiter êtres imaginaires et fantastiques de manière naturelle. Les quatre êtres merveilleux : le dragon, le fenghuang (phénix chinois), le qilin (licorne chinoise) et la tortue sont à l'origine de toutes les espèces peuplant la terre. Souverains des animaux, ils sont le symbole de la perfection et de la beauté. le rat, le bœuf, le tigre, le lapin, le dragon, le serpent, le cheval, le mouton, le singe, le coq, le chien et le cochon sont les douze animaux qui figurent tour à tour une année de naissance. Chaque année, l'animal représentatif influence la vie des hommes en imposant ses croyances et coutumes. Enfin, le dragon, emblème de la civilisation chinoise, est l'animal le plus complexe du fait de son ambivalence.

Commento : Le Bedlington Terrier est une race de Chiens qui prend son origine à la fin du 18ème siècle dans la vallée du Coquet, comté du Northumberland, région du Nord-Est de l'Angleterre. Grâce à la consanguinité et au travail de séléction de quelques passionés, la race s'est stabilisée et s'est développée à travers tout le Royaume-uni, pour enfin conquérir les autres pays. Même si le type a quelque peu changé depuis les premiers sujets, il n'en reste pas moins que le Bedlington conserve dans les grandes lignes sa morphologie originelle. La sélection de l'homme depuis des décennies a malheureusement eu pour effet le développement de certaines pathologies héréditaires : la toxicose cuprique et quelques tares oculaires principalement.

Commento : La pathologie d'origine génétique est un problème de taille en cynotechnie, et les récents progrès réalisés par la sience permettent de mieux appréhender le problème. Les races canines du sixième groupe, traditionnellement sélectionnées pour leurs aptitudes sportives (endurance, vitesse) et leurs qualités de chasse (nez, gorge) ne sont pas épargnées par le fardeau génétique. Malheureusement, leur faible importance numérique en font des races très rarement prise en compte par les publications traitant de cette pathologie. Ce travail, après quelques considérations générales sur la génétique et la pathologie, a pour objet de dresser un état de lieux des différentes pathologies d'origine génétiques rencontrées à ce jour au sein du sixième groupe. Cet état des lieux est intéressant à double titre : d'une part, un descriptif de la maladie dans ses aspects cliniques ainsi que le récapitulatif des races concernées permettent, le cas échéant, de bien l'identifier au sein d'un élevage ; d'autre part, une mise au point sur les connaissances actuelles concernant le déterminisme génétique propre à chacune est un préalable indispensable à la mise en place des plans d'éradication décidés par les clubs de race.

Commento : Le barzoï est une race de lévrier qui est née en russie. Il est vraisemblablement apparu au 16ème siècle où il était utilisé par les nobles pour la chasse au loup. Il est arrivé en france au 19ème siècle. Ce grand chien élancé et racé a un poil long et soyeux. C'est un excellent compagnon même s'il aime conserver son indépendance. Il peut être têtu et rancunier, mais quand il donne son amitié, il est dévoué et attentionné envers ses maîtres. Son élevage, affaire de passionnés, doit être raisonné pour poursuivre le travail de longues années de sélection. Le barzoï, s'il est souvent pris pour un chien de salon et fait des expositions canines, reste tout de même rustique et a besoin de se dépenser pour garder un équilibre. La course sur cynodrome ou la poursuite à vue sur leurre, véritable simulation de chasse, sont les deux activités qui lui conviennent le mieux. Chez ce grand lévrier, on peut rencontrer quelques pathologies liées à sa race (hérédodégénérescence focale de la rétine, syndrome de wobbler...), sa taille (torsion d'estomac, cardiomyopathie dilatée...) ou liées à l'effort (arrachement des griffes, gros doigt...). Le barzoï est un chien magnifique doublé d'un athlète puissant, et reste au quotidien un formidable complice.

Commento : Dans ce travail, l'auteur présente une race de chien assez peu connue. De type brachycéphale, le carlin est un petit molossoïde dont les origines sont, étonnamment, très anciennes. Les a priori de manipulations et divers croisements génétiques sont vite balayés devant les preuves de son existence avant j-c et de sa présence aux côtés de nombreux personnages de l'histoire. L'étude de la race est réalisée à travers la description de son standard, celui-ci étant illustré point par point afin de visualiserle vocabulaire zootechnique utilisé. La comparaison avec les anciens standards du xixe siècle ne révèle finalement que peu de changements. Aujourd'hui, la race évolue toujours selon les directives des juges et du club de race. Actuellement, le carlin est peu connu en france alors qu'aux états-unis, pour l'année 2000, il est la 15e race la plus fréquente (sur 148 races). Véritable phénomène outre-atlantique, il est également très prisé dans d'autres pays du monde comme l'italie, la grande-bretagne et l'australie. En france, les éleveurs ont jusqu'à présent privilégié la qualité aux dépens de la quantité. L'élevage raisonné joue un grand rôle dans la lutte contre les tares congénitales. Il tient également compte des diverses pathologies rencontrées dansla race, qu'elles soient d'ordre dermatologique, neurologique ou respiratoire.

Commento : L'american pit bull terrier est la race de chien la plus médiatisée des années 90. Appartenant à une race non reconnue ni par la société centrale canine ni par la fédération cynoptule internationale, il est pourtant issu d'un savant croisement du vieux bull-dog anglais avec différentes races de terriers locaux du nord de l'angleterre. Ce chien a conquis progressivement l'europe pour connaître un "boom" dans les années 80, surtout en france, et c'est dans la périphérie des grandes villes que son histoire s'assombrit...Puis la psychose provoquée par des agressions de chiens trop vite reconnus comme des pit-bull, a incité les autorités à préparer des lois réglementant leur possession. La loi française du 6 janvier 1999 voit le jour et le pit-bull entre dans la première catégorie... Après un rappel de ses origines, l'auteur étudie la morphologie et le caractère de l'american pit bull terrier, il aborde ensuite sa place dans la société d'aujourd'hui.

Commento : Le centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie assure la prospection, la sélection, l'orientation, le dressage et le perfectionnement des chiens en service dans cette institution. Il s'agit d'abord de constituer des binômes en réalisant lameilleure adéquation possible entre des animaux préalablement soumis à des contrôles médicaux ainsi que des tests cynotechniques très stricts et de futurs maîtres dont on s'est également attaché à cerner le profil psychologique. Commence ensuite le dressage, dont la gamme de spécialités ne cesse de s'élargir : au pistage traditionnel s'ajoutent à présent, pour l'essentiel, la recherche de stupéfiants, d'explosifs, la recherche de cadavre dans ses balbutiements et la formation à l'intervention (défense et attaque). Le caractère très évolutif autant que l'importance du rôle des chiens, dans l'exécution des missions de la gendarmerie, amènent enfin le centre à s'investir dans une démarche prospective axée en particulier sur le développement de capacités tendant à créer un véritable pôle de compétences, la formation continue et le contrôle opérationnel.

Commento : Les chiens errants se multiplient en Guadeloupe en profitant des avantages climatiques et géographiques de l'archipel. Ce climat tropical ne leur est pourtant pas toujours favorable car il favorise le développement de nombreuses pathologies infectieuses et parasitaires. D'autre part, leur prolifération représente pour l'île une source potentielle de nuisances et de zoonoses non négligeable pour ses habitants et ses touristes. La gestion des chiens errants en Guadeloupe enfin est complexe car elle fait appel à des structures identiques à celles de la Métropole mais s'inscrit en contre partie dans un contexte tropical tout à fait particulier.

Commento : L'étude de la surdité chez les carnivores domestiques est, à l'heure actuelle, une pathologie peu décrite en médecine vétérinaire. Ainsi, ce travail constitue une synthèse bibliographique des données disponibles sur ce thème en médecine vétérinaire (et parfois en médecine de l'homme). En effet, pour pouvoir, par la suite, bien appréhender les mécanismes pathologiques de la surdité, la première partie de ce travail est consacrée aux bases anatomiques (embryologie comprise) et physiologiques de l'audition chez les carnivores domestiques. Puis, la deuxième partie consiste en une présentation globale de la surdité chez les carnivores domestiques. En effet, après avoir décrit la prévalence et la classification de la surdité, sont étudiées chez ces animaux,d'une part, la surdité congénitale (héréditaire et acquise), et d'autre part, la surdité abiotrophique acquise (dont l'étiologie comporte de nombreux aspects). Enfin, la troisième et dernière partie est consacrée d'une part au diagnostic ainsi qu'au dépistage de la surdité chez les carnivores domestiques, et d'autre part à la gestion d'un carnivore domestique sourd. En effet, ce dernier point s'intéresse aux possibilités de traitement envisageables face à une surdité, ainsi qu'aux devenirs possibles ou probables (lors de tumeurs par exemple) d'un carnivore domestique sourd.

Commento : Le chien de montagne des Pyrénées, appelé aussi Patou, a été amené d'Asie dans nos montagnes où il s'est installé. Longtemps cantonné dans sa région d'origine comme gardien de troupeau, il en sortit et fut connu du grand public grâce à sa beauté. Chien rustique, sa sélection s'est faite par l'élimination des individus les plus faibles, le dotant d'une grande résistance aux conditions extérieures. Les pathologies les plus courantes de cette race sont celles des géants de l'espèce canine dont il fait partie.

Commento : La relation homme-chien passe par le concept de la communication, il faut donc en connaître les principes. Dans un premier temps, l'auteur explique la notion de communication multicanaux et nous montre la manière dont chacune des espèces, humaine et canine, privilégie un certain mode de communication. Il nous fait ensuite part des connaissances actuelles sur la communication entre l'homme et le chien, en distinguant deux catégories d'humains. Les enfants en période pré-linguistique semblent être en phase avec leur compagnon canin grâce à l'emploi des mêmes canaux de communication ; les adultes et enfants en périodes "post-linguistiques" privilégient quant à eux, la communication verbale, ce qui ne facilite pas les interactions avec un être dépourvu de langage. Dans les deux cas, nous nous apercevons qu'une perturbation de la communication homme-chien est à l'origine d'agressivité et de multiples troubles comportementaux chez le chien. L'auteur, dans un dernier temps, suggère les bienfaits de cette relation sur l'homme -tant sur le plan psychologique que physique- et aborde la notion de "Thérapie-Facilité par l'Animal".

Commento : Le golden retriever est un braccoïde de grande race, aujourd'hui très populaire. D'abord utilisé pour la chasse, l'homme a confié à ce chien d'autres fonctions, principalement dans le milieu médical. L'étude de cette race est réalisée à travers la description de son standard et de ses prédispositions héréditaires. Les dominantes pathologiques sont nombreuses, les plus fréquentes sont les dysplasies de la hanche et du coude, quelques tares oculaires, la dermatite atopique, l'épilepsie essentielle, moins fréquemment la sténose aortique ou le shunt porto-systémique. Cependant la transmission héréditaire n'est pas toujours démontrée. Les efforts de sélection doivent aujourd'hui se concentrer sur les appareils locomoteur et ophtalmique